Quels sont les actes vétérinaires indispensables ?
Se lancer dans la belle aventure qu’est l’adoption d’un animal, c’est avoir conscience des responsabilités à assumer pendant les prochaines années. Ainsi, tout adoptant doit préserver la santé et le bien-être de son petit compagnon. Pour ce faire, il convient de connaître les actes vétérinaires indispensables. Zoom !
L’identification
Comme le stipule la loi, les chats, les chiens et les furets doivent obligatoirement être identifiés par puce électronique ou tatouage. Par conséquent, les membres des refuges assurent toujours l’identification de leurs pensionnaires avant de les céder à leurs nouvelles familles. Lorsque vous signez les papiers pour l’adoption d’un animal de compagnie, vous recevez automatiquement un certificat d’identification.
La carte de votre boule de poils contient ses caractéristiques et vos coordonnées. Un changement d’adresse ou de numéro de téléphone survient en cours de route ? N’oubliez pas de mettre à jour les données de ce précieux document auprès de l’I-CAD, qui gère le fichier national d'identification des carnivores domestiques sous la délégation du ministère de l’Agriculture.
Le coût moyen pour faire pucer ou tatouer son ami à fourrure se situe entre 50 et 80 €. Il est compris dans le prix de l’adoption.
La stérilisation
Tout comme l’identification, la stérilisation des animaux est toujours effectuée dans les refuges. Cet acte vétérinaire ne s’avère pas obligatoire en France, mais il reste vivement recommandé, notamment pour éviter des portées indésirables, des abandons ou encore la prolifération des chiens et des chats errants.
À noter qu’un chaton ou un chiot de moins de 6 mois arrivera entier dans son foyer pour la vie. Lors de l’adoption, les bénévoles réclament généralement un chèque de caution, qui sera restitué une fois l’opération réalisée chez un vétérinaire.
À titre indicatif, l’intervention coûte :
- entre 130 et 200 € pour un chien ;
- entre 200 et 400 € pour une chienne ;
- entre 60 et 100 € pour un chat ;
- entre 100 et 200 € pour une chatte ;
- entre 80 et 160 € pour un furet mâle ou femelle.
La vaccination
À leur arrivée au refuge, les boules de poils subissent une batterie d’examens afin de vérifier leur état de santé. En plus de les ausculter attentivement, le vétérinaire partenaire de l’organisme se charge de les vacciner.
Cette pratique permet de protéger l’animal des pathologies graves, comme la maladie de Carré, l’hépatite infectieuse et la parvovirose chez le chien ; le typhus, le coryza et la leucose chez le chat. Il existe également des vaccins contre la rage, la toux du chenil, la leptospirose, la piroplasmose et la leishmaniose.
Le personnel du refuge assure les principaux vaccins chez les adultes, ainsi que la primo-vaccination chez les jeunes sujets. Par la suite, les quadrupèdes devront recevoir leur injection chaque année. Une fois adoptés, leurs familles sont censées respecter les rappels de vaccins, dont le montant s’élève aux alentours de 50 et 80 €.
Le déparasitage
En règle générale, les va-nu-pattes sont victimes d’une invasion de parasites. Une fois récupérés par un organisme de protection animale, ils reçoivent un antiparasitaire pour lutter contre les puces, les tiques, mais aussi les vers.
Bien que les membres de la structure d’accueil aient réglé le problème lors de leur prise en charge, il convient de renouveler l’opération plusieurs fois par an. Il est vivement recommandé aux adoptants d’administrer un traitement anti-puces à leur compagnon à 4 pattes tous les mois, voire tous les 3 mois en fonction du produit sélectionné.
En ce qui concerne le vermifuge, il peut être donné une fois par mois à un chiot ou un chaton jusqu’à l’âge de 6 mois, puis 2 fois par an.
Quid du prix ? Comptez 20 € en moyenne.
Le détartrage
Prendre soin des petites quenottes de son trésor sur pattes fait également partie des commandements du maître responsable. Il s’avère important de rappeler que la calcification de la plaque dentaire risque d’entraîner des complications, à l’instar d’une gingivite.
Aujourd’hui, vous avez la possibilité de brosser régulièrement les dents de votre animal de compagnie avec des produits spécifiques. En outre, certaines friandises, telles que les bâtonnets à mâcher, peuvent prévenir l’apparition de tartre.
Si le quadrupède qui partage votre vie a besoin d’un bon détartrage, renseignez-vous auprès de votre vétérinaire. Pour réaliser cette intervention, le praticien procède à l’anesthésie générale de son patient.
La facture s’élève en moyenne entre 80 et 300 € pour faire détartrer un chien ; entre 60 et 150 € pour un chat. Le tarif dépend de la clinique, mais aussi de la taille de l’animal.
Le bilan de santé annuel
Même si votre adorable protégé respire la santé, vous devez prévoir un « check up » annuel chez le vétérinaire. Cette visite permet de repérer le moindre souci, tel qu’une pathologie sous-jacente. Comme vous le savez certainement, plus une maladie est détectée tôt, plus les chances de guérison se révèlent être importantes.
Lors de ce rendez-vous, le praticien observe l’état de la peau, du poil, de la dentition et des sens de votre acolyte touffu, palpe son corps, vérifie ses fonctions cardio-respiratoires, ses articulations (s’il s’agit d’un senior), mais contrôle aussi son poids.
Profitez de cette rencontre avec le spécialiste de la santé animale pour aborder certains points qui vous taraudent (perte d’appétit, aboiements répétés, destruction d’objets…), et demander des conseils.
Souvent, une consultation de routine coûte entre 30 et 50 €.
Par Joséphine Voisart
Rédactrice Web
Passionnée par les animaux, Joséphine est devenue rédactrice web spécialisée à la fin de ses études de lettres. Sa plus belle source d'inspiration ? Anthéa, une minette au pelage reflétant la nuit adoptée en refuge. Sa citation préférée ? « Avoir un chat ou un chien ouvrira votre cœur. Lire un livre ouvrira votre esprit. Avoir les deux... c’est le bonheur absolu. » (Mark Rubinstein.)