Comment reconnaître un éleveur responsable ?

L’éleveur doit se déclarer

Avant toute chose, sachez qu’un éleveur doit déclarer son activité et posséder un numéro de SIREN. De plus, il doit être titulaire d’une attestation de connaissance pour les animaux de compagnie d’espèces domestiques (ACACED). Certains suivent même des formations complètes avant d’exercer leur métier. Un éleveur professionnel maîtrise son sujet (connaissances de la race…) et la réglementation.

L’éleveur vous permet de rencontrer les parents de votre chiot ou chaton

Normalement, un éleveur responsable vous présente les parents de votre chiot ou de votre chaton. Si vous ne pouvez pas bénéficier de cette rencontre, évitez d’adopter l’animal. Vous aurez une meilleure idée du type d’éleveur en face duquel vous vous tenez en observant l’environnement où la mère s’occupe de ses bébés, ainsi que la salubrité générale de l’endroit.

Bon à savoir : le mâle reproducteur peut appartenir à un autre éleveur, raison pour laquelle vous n’aurez peut-être pas la possibilité de le voir le jour de votre visite.

L’éleveur réalise des tests de santé auprès des reproducteurs

Certaines races de chats et de chiens sont sujettes à des maladies génétiques spécifiques. Citons, par exemple, la dysplasie de la hanche chez le Berger Allemand. Ainsi, un bon éleveur effectue des tests de santé et fait examiner les parents de ses chiots ou de ses chatons pour s’assurer qu’ils ne développeront aucun trouble. Il fournit alors une preuve des résultats avant l’adoption de la petite boule de poils.

L’éleveur prend soin de ses animaux

Une femelle doit avoir terminé sa croissance avant de commencer l’accouplement ; et doit également être âgée de moins de 6 ou 7 ans. Par ailleurs, il est préférable de ne la faire reproduire qu’une fois par an.

En outre, un éleveur responsable fait généralement vacciner ses chiots ou ses chatons (primo-vaccination possible dès l’âge de 8 semaines). De même, il les vermifuge régulièrement (tous les 15 jours jusqu’à l’âge de 3 mois, puis tous les mois jusqu’à 6 mois) ; et leur donne de l’anti-puces.

Enfin, il remet des petits sevrés et bien dans leurs pattes aux adoptants. Selon la loi, un chiot ou un chaton peut être adopté dès l’âge de 8 semaines. Néanmoins, il est vivement recommandé d’attendre 12 semaines, non seulement pour qu’il termine son sevrage, mais aussi sa socialisation.

Bien sûr, n’oubliez pas d’observer le lieu de vie des animaux (ont-ils de l’espace ? Les locaux sont-ils propres ? Quelle alimentation reçoivent-ils ? Ont-ils des accessoires à leur disposition ?) et la manière dont l’éleveur se comporte avec eux.

L’éleveur apprend à vous connaître

Soucieux de l’avenir de ses boules de poils, l’éleveur est censé vous poser des questions avant de vous proposer un contrat d’adoption. Pour vérifier que votre mode et votre environnement de vie correspondent aux besoins de l’animal qui vous fait de l’œil, il prend le temps d’apprendre à vous connaître.

Ne soyez donc pas surpris, si votre interlocuteur vous demande de décrire votre domicile, vos habitudes, votre caractère… Il pense tout simplement au bien-être de son chiot ou de son chaton.

L’éleveur vous fait signer un contrat

Lors de l’adoption, l’éleveur doit vous fournir un contrat détaillant les conditions de vente. Il n’y a donc aucune ambiguïté. Le document est à signer avant l’arrivée de votre petit compagnon dans son nouveau foyer.

De plus, certains éleveurs ajoutent une clause obligeant l’acheteur à faire stériliser son animal de compagnie. Pourquoi ? Pour s’assurer qu’il ne sera pas utilisé pour la reproduction.