1. Animaux.fr
  2. Actualités
  3. Sauvetages
  4. Une association n'en croit pas ses yeux lorsqu'elle découvre 26 chatons sur le pas de sa porte

Une association n'en croit pas ses yeux lorsqu'elle découvre 26 chatons sur le pas de sa porte

Chaque été, lorsque les départs en vacances se font nombreux, les abandons le sont tout autant, et les refuges assistent, médusés, à cette inhumanité. Ils s’activent alors à accueillir et sauver les nombreux chiens, chats et autres animaux de compagnie abandonnés. C’est notamment le cas d’un refuge situé à Bristol, en Angleterre, qui a vu arriver 26 chatons d’un seul coup.

Illustration : "Une association n'en croit pas ses yeux lorsqu'elle découvre 26 chatons sur le pas de sa porte"

Une surprise de taille pour les bénévoles

Au refuge Bristol Moggery Rehoming Centre situé dans la ville de Bristol, au Sud de l’Angleterre, les étés sont tout sauf reposants. Alors que de nombreux Anglais partent en vacances, ils abandonnent derrière eux leurs animaux de compagnie jugés encombrants. Ainsi, les bénévoles du refuge accueillent les animaux déposés et sauvent ceux qui sont simplement laissés dans la rue. Malheureusement, en plus de ne pas avoir assez de personnel, c’est surtout la place qui vient à manquer. Ce refuge, comme tous les autres refuges du Royaume-Uni comme de France, était plein à craquer.

C’est dans ce contexte qu’un soir d’août, la fondatrice du refuge nommée Christine Bayka a entendu un bruit sourd contre la porte du bâtiment de l’association. Elle ouvre la porte et découvre alors un grand panier en rotin dans lequel une multitude de chatons s’agitait. Choquée par cette découverte, l’association partage cette découverte sur sa page Facebook, en indiquant qu’il y avait “tant de chatons qu'elle (la fondatrice, NDLR) n'a pas pu les compter”. Finalement, ce sont 26 chatons qui ont été sauvés, provenant “de quatre ou cinq portées d'âges différents”.

Les chatons sont maintenant en sécurité

Immédiatement, le premier réflexe des bénévoles est de leur donner un bain, étant donné qu’ils étaient “tous sales et infestés de puces”. Ils ont ensuite eu le droit à une répartition méthodique en différents groupes selon leur âge estimé. Ensuite, les bénévoles ont décidé de donner de la nourriture et un bac à litière pour les chatons les plus âgés, tandis que les 9 plus petits, qui ne pouvaient pas se nourrir seuls, ont été accueillis par la fondatrice de l’association chez elle, afin d’être nourris au biberon toutes les 3 heures. Malheureusement, peu de temps après la mise en place de cette organisation, les chatons ont commencé à décéder.

En effet, la fondatrice a indiqué sur la page Facebook du refuge qu’environ un chaton mourait chaque jour parmi ceux qu’elle a accueillis chez elle. Ce destin tragique a aussi touché les chatons gardés au refuge, jusqu’à ce que le dernier, un petit chat nommé Jeremiah, ne meurt deux semaines après leur sauvetage. Christine Bayka a déclaré sur Facebook qu’elle pensait que cet enchaînement de décès était dû à une grande consanguinité dans les générations précédentes, ce qui a provoqué des malformations mortelles des organes internes.

Elle profite ensuite de cette triste histoire pour avertir les habitants de Bristol et des alentours via le quotidien Gloucestershire Live : “Malheureusement, de nombreuses personnes obtiennent des chatons parce que leur enfant est exigeant. [...] Obtenir un animal vivant nécessitant plus de 18 ans de soins pour satisfaire le caprice d'un enfant est ridicule”. Sur la page Facebook du Bristol Moggery Rehoming Centre, elle ajoute : “Si quelqu'un a un voisin, un parent ou un ami avec un foyer de plusieurs chats non stérilisés, s’il vous plaît, informez-le. The Moggery organisera la stérilisation chez le vétérinaire le plus proche à un prix très réduit et aidera au transport s'il habite dans la région de Bristol”. Une aide bienvenue pour contenir l’abandon de chatons et la prolifération de chats errants.