Prisonnier d’un logement depuis plus de 10 jours, un chien est sauvé grâce à la mobilisation massive de ses voisins
C’est dans les Vosges que de nombreux acteurs se sont mobilisés pour voler au secours de Scoubidou, enfermé volontairement dans un logement depuis 10 jours. Victime d’un bourreau qui a décidé de l’abandonner sans eau ni nourriture, le chien a été secouru non sans mal. Une fois en sécurité, justice a pu être rendue.
Scoubidou a été retrouvé dans le village de Raon-l’Étape dans les Vosges. Ce sont des voisins, alertés par des aboiements incessants qui ont entrepris de contacter la police municipale. Cette dernière est intervenue sans tarder. Les agents ont rapidement découvert que le canidé se trouvait depuis une dizaine de jours dans un logement. Le cauchemar ne s’arrêtait pas là car Scoubidou avait été attaché au mur. C’est Vosges Matin qui a relayé le sauvetage de grande envergure.
Chien non identifié
Scoubidou, âgé de 2 ans, est un Staff. Dans son parcours, il a été déterminé par un vétérinaire peu scrupuleux qu’il était un Labrador Retriever. De ce fait, le chien a échappé à la classification en 1ère catégorie.
Lors du sauvetage, c’est l’association Au nom Des Animaux qui a pris en charge l’animal, littéralement sous le choc.
Une évacuation périlleuse
Le chien étant enfermé dans un logement privé, les policiers municipaux ont rapidement dû faire appel aux pompiers, aux gendarmes, ainsi qu’à des bénévoles habitués aux sauvetages difficiles. Les professionnels sont entrés dans le logement par le premier étage, au moyen d’une échelle, en cassant une fenêtre située au premier étage.
À leur arrivée, ils sont tombés sur un chien en état de grande anxiété : « Il était très stressé parce qu’il y avait beaucoup de monde à l’arrivée des secours, des uniformes, des gens qu’il ne connaissait pas. Mais les pompiers ont réussi à le gérer et à le mettre dans une cage sécurisée pour qu’on puisse le prendre en charge ».
Évidemment sur la défensive, le chien a finalement réussi à s’apaiser entre les mains des bénévoles. Dominique Franiatte, à la tête de l’association Au nom des animaux se souvient : « j’ai réussi à le caresser sans qu’il montre des signes d’agressivité ».
« Inutile de dire la colère de tous »
Tous les protagonistes ont été envahis par un intense sentiment de colère. La justice a été sollicitée pour établir un jugement à l’égard d’un propriétaire qui risquait « 3 ans de prison et 45 000 € d’amende ».
Par Perrine Dubreuil
Rédactrice web
Issue d'un cursus littéraire et artistique, Perrine met désormais sa plume au service de nos animaux et de leurs histoires. Entourée de chiens et de chats depuis l'enfance, elle aime transmettre sa passion et mettre en avant des récits qui nous amusent ou nous bouleversent.