1. Animaux.fr
  2. Guides
  3. Avant l'adoption
  4. Quelles sont les idées reçues sur les animaux de refuge ?

Quelles sont les idées reçues sur les animaux de refuge ?

Aujourd’hui encore, certaines personnes ont peur de franchir la porte d’une association de protection animale pour adopter des petits êtres en mal d’amour. Traumatisés, agressifs, vieux, malades… De nombreuses étiquettes leur collent à la peau et nuisent à leur adoption. Ce guide répond à 6 idées reçues répandues sur les animaux de refuge.

Illustration : "Quelles sont les idées reçues sur les animaux de refuge ?"

L’adoption est gratuite

La légende urbaine raconte que l’adoption d’un chat, d’un chien ou d’un tout autre pensionnaire de refuge s’avère gratuite. Que nenni ! En règle générale, le prix varie entre 100 et 300 € en fonction de l’espèce et de l’âge de l’animal.

Cette somme comprend la nourriture, les soins, les vaccins, et la stérilisation si c’est un (jeune) adulte. Certains établissements demandent également un don libre, ou proposent une participation aux frais vétérinaires quand leur protégé est malade, voire blessé, par exemple.

Il n’y a que des chiens croisés

Les refuges accueillent non seulement des chiens issus de croisement, mais aussi de pure race. Ces boules de poils sont souvent victimes d’achat impulsif ou de la mode.

Certaines personnes acquièrent un canidé en se basant uniquement sur l’esthétisme, sans prendre en compte d’autres critères importants, comme les spécificités et les besoins de la race, ou encore la personnalité de l’individu. Lors de votre visite, vous pouvez donc tomber nez à truffe avec un Husky, un Berger Allemand, un Jack Russell Terrier, et bien d’autres.

Tous les animaux ont un passé difficile

Certes, les refuges et les associations prennent en charge des animaux maltraités. La violence subie, parfois pendant plusieurs années, laisse souvent un traumatisme psychologique. Mais ces martyrs ne sont pas légion et, en plus, leurs bienfaiteurs font tout leur possible pour panser leur âme brisée.

Par ailleurs, des boules de poils sont remises entre les mains des bénévoles après avoir vécu une existence heureuse. Un divorce, un déménagement ou le décès de leur humain préféré les contraint à faire leurs adieux à la maison qu’ils ont toujours connue.

Les pensionnaires ont des problèmes de comportement

Les abandons sont généralement liés à la vie du responsable, non à l’animal. Des problèmes financiers, une séparation, un déménagement, un départ en vacances ou encore un manque de temps conduisent certaines personnes à se séparer de leur petit compagnon.

Bien sûr, des individus affirment parfois que leur chien aboyait de manière excessive ou que leur chat dégradait leurs meubles préférés. Il existe plusieurs raisons à ces comportements, comme une mauvaise éducation, un problème de compréhension et de communication, voire l’absence d’attention envers l’animal, dont les besoins ne sont pas comblés.

Par conséquent, les refuges peuvent travailler avec des spécialistes du comportement animal, et fournissent aux futurs adoptants les clés nécessaires pour une cohabitation harmonieuse.

La plupart des animaux sont vieux

Les refuges et les associations accueillent des animaux de tout âge. Le personnel prend en charge des seniors, des adultes, mais aussi des chatons ou des chiots issus de portées indésirables, par exemple.

Certains loupiots sont également abandonnés à la suite d’un achat impulsif. Leur famille a craqué pour leur adorable bouille, sans réfléchir au travail d’éducation et à l’attention particulière qu’ils nécessitaient. Dépassés et mal renseignés, leurs possesseurs ont préféré s’en séparer. D’autres s’en lassent tout simplement au fil du temps…

Ils ne sont pas en bonne santé

À leur arrivée, les pensionnaires rencontrent un vétérinaire qui réalise un bilan de santé complet. En outre, ils sont déparasités, vaccinés et stérilisés (s’ils sont en âge). En cas de maladie ou de blessure, ils reçoivent tous les soins nécessaires à leur bon rétablissement.

En somme, les animaux sont chouchoutés par le personnel de l’établissement, et remis sur patte avant d’entamer le prochain grand chapitre de leur vie : l’adoption.