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Pourquoi l'adoption d'un animal de compagnie est-elle payante ?

Non, adopter un chien ou un chat n’est pas un acte gratuit. Comme cette idée reçue continue de flotter dans l’air du temps, ce guide a pour objectif de vous expliquer les raisons qui se cachent derrière la somme réclamée par les membres des refuges et des associations de protection animale. Résumé.

Illustration : "Pourquoi l'adoption d'un animal de compagnie est-elle payante ?"

Que paye-t-on lorsqu’on adopte un animal de refuge ?

Quand les petits rescapés foulent le sol de leur nouvelle « patt’rie », ils subissent un examen vétérinaire complet, mais aussi des tests pour dépister certaines maladies (FIV et FeLV chez les chats, par exemple). Ils reçoivent également leur dose de vaccin et de vermifuge. Ils se font identifier, si aucun tatouage ou puce électronique n’a été détecté. Enfin, les jeunes adultes et leurs aînés finissent sur la table d’opération, afin d’être stérilisés avant de rejoindre leur foyer pour la vie.

Ainsi, l’organisme avance de l’argent pour couvrir les frais occasionnés par l’ensemble de ces actes indispensables. En ce qui concerne les chiots et les chatons, un chèque de caution est généralement demandé le jour de l’adoption officielle. Il sera restitué une fois la stérilisation effectuée. En effet, la nouvelle famille de l’animal s’engage à planifier l’intervention chez un vétérinaire, dans le délai imparti.

Il ne faut pas oublier que certaines boules de poils débarquent au refuge avec une pathologie ou une blessure. Par conséquent, le personnel de l’établissement travaille d’arrache-pied pour les remettre sur patte. Bien sûr, les soins prodigués aux malades ou aux grands blessés engendrent des factures plus ou moins élevées en fonction de leur état et de la durée du traitement.

Sans contribution financière, un refuge ou une association est voué à disparaître

Vous l’aurez compris : soigner un animal, quelle que soit son espèce, a un coût. Sans argent, les structures d’accueil ne peuvent prendre en charge les âmes abandonnées ou maltraitées, et autres cabossés de la vie. Sans financement, elles ne pourraient exister.

De plus, les refuges et les associations ne doivent pas seulement supporter les frais vétérinaires. Ils doivent gérer les coûts liés :

  • aux déplacements pour récupérer les animaux et les emmener chez le vétérinaire ;
  • au trappage ;
  • à la nourriture quotidienne des pensionnaires ;
  • aux accessoires pour assurer leur confort et leur bien-être (abris, paniers, bacs à litière, griffoirs, laisses, harnais, biberons, jouets, etc.) ;
  • ou encore à l’entretien des locaux.

Pour conclure, la contribution financière sert 2 objectifs principaux : couvrir une partie des dépenses engagées par les organismes pour prendre soin des résidents et continuer leurs combats en faveur de la cause animale ; mais aussi faire prendre conscience aux futurs adoptants qu’un chien, un chat ou un autre adorable compagnon a un coût. Actes vétérinaires, alimentation, toilettage… S’occuper convenablement d’un charmant poilu tout au long de sa vie génère des frais incontournables, qu’il est nécessaire d’assumer.

Quelques chiffres à retenir

Il est toujours utile de connaître le montant des actes vétérinaires essentiels pour les animaux de compagnie. À titre indicatif, nous avons établi une liste de tarifs dédiés aux interventions courantes :

  • Stérilisation d’une chienne : entre 200 et 400 €.
  • Castration d’un chien : entre 130 et 200 €.
  • Stérilisation d’une chatte : entre 100 et 200 €.
  • Castration d’un mâle : entre 60 et 100 €.
  • Identification d’un chien ou d’un chat : entre 50 et 80 €.
  • Test FIV / FeLV (leucose féline) : entre 30 et 80 €.
  • Primo-vaccination pour un chiot ou un chaton : entre 30 et 70 € pour chaque vaccin inoculé.